En regardant paisiblement son petit compagnon, en train de sautiller partout pour se défouler, elle se  demande depuis combien de temps elle était la assises sur une chaise ? Une heure ? Voir plus ? Elle n’en peut plus, elle veut changer d’air, cela ne lui a jamais plus de rester enfermer dans une pièce. Ils n’ont pas encore trouvés une infirmière potable pour cette école, elle devait se charger du boulot les mercredi après-midi ainsi que les week-ends, elle soupire et dit en tendant son petit doigt a son esprit :

« Quand nous aurons fini, on ira dans la forêt, je te le promets.» C’est vrai qu’il avait chaud, il fit une moue triste en regardant la petite horloge accrocher sur le mur en face de la porte. Le ciel est d’un bleu éclatant, il avait hâte de pourvoir enfin profité, au bord d’un petit lac, ou il peut se baigner tranquillement. Sans qu’il puisse répondre, la porte s’ouvre, et ils aperçoivent un homme qui se tient sa mâchoire comme il peut, elle fut surprise mais ne perd pas de temps à courir vers lui pour observer sa blessure de guerre. Elle remarque tout de suite que sa mâchoire inférieure est déplacée de quelques centimètres, Il lui dit en mâchant ses mots :

« Tu achents auchi quelqu'un ? » Elle comprit quand même malgré tout, pourquoi elle attendrait quelqu’un dans un endroit pareil, elle n’était pas blesser ce qu’elle sache et même si elle le serait, ça ne dureras que cinq minutes pour qu’elle soit de nouveau sur pied. Elle lui dit avec un petit rire moqueur :

« Bien sûr que non, c’est moi qui va m’occuper de toi, je remplace le poste d’infirmière pendant quelque temps. » Elle lui fait signe de la suivre et de s’installer en s’allongeant sur le lit froid pour qu’elle puisse mieux percevoir sa tête, car oui il est grand, beaucoup trop grand. Daiki se reproche doucement de cet homme dont il ne connaît point, il s’assit sur son torse et lui fait un grand sourire ainsi qu’un petit signe de sa petite main, il veut en quelque sortes, le rassurer.

Choquée du comportement de Daiki, elle lui fit signe de se pousser un peu de là, ce n’était pas une façon d’accueillir son patient, mais il fut interrompu par l’homme qui est en face de lui :

« Yo. » et lui répond gentiment un petit « Bonjour » un peu gêné, il voulait se faire un nouveau ami, peut être quand il auras retrouveras sa mâchoire, il descend de son torse et escalade jusqu’à  l’épaule de sa maîtresse pour qu’il puisse quand même voir ce qui se passe. Elle allait le toucher mais elle fut arrêtée à son tour : « Je m'achelle Achibald ! » Elle laisse échapper un petit rire, elle trouve cela mignon qu’il essaye tant bien que mal de parler malgré sa douleur, elle lui répond à son tour :

« Je m’appelle Haru, Enchanté ! » Il savait qu’il n’avait pas l’air serein, il ne savait pas ce qui allait se passer pour lui, elle devait faire vite. En regardant son petit esprit, il savait tout de suite quoi faire, il sortit toute sortes de plantes de son petit cœur, il les met dans un petit récipient trainant sur la table ou il était en train de jouer plus tôt, il les écrase jusqu’à qu’il obtient une substance liquide mais un peu pâteuse. « [/color]Bah, je te chais conchiance ! [/color]» Bien sur qu’il pouvait la faire confiance, elle sait et c’est pas la première fois qu’elle soigne une personne. Elle prit ce que son petit compagnon vient de réaliser, sa aurait était autre part que la mâchoire, elle aurait pu juste l’appliquer sur l’endroit où il a mal. Elle regarde cet homme qu’il vient de faire connaissance, elle savait qu’il aurait n’aimeras pas cela, mais elle n’a pas le choix si elle voulait le guérir elle lui dit d’une voix douce :

« Ceci est un anti douleur, nous devons replacer ta mâchoire mais nous ne voulons pas que tu souffres, donc cette petite lotion  que je dois t’appliquer tout autour de ton visage pendant quelque minutes, le temps que cela agisse,  tu auras un genre de masque de beauté mais cela ne te feras rien sentir, c’est comme si ton corps est totalement endormis pendant quelque minutes ». Cela ne l’enchanté pas du tout, il devait la prendre pour une folle.

Elle ne s’attendait pas à cette réponse, elle pensait qu’il allait refuser en voyant l’aspect de son anti douleur. Heureusement qu’il n’a pas de barde, cela aurait été plus délicat a le mettre sur sa peau. Elle prend une petite partie de cette substance et l’appliquer sur sa joue droite, cela lui fait mal, elle sait mais elle n’a pas trop le choix, pis continue sur le menton, au-dessus de sa bouche et jusqu’à finir par l’autre joue. Cela devrait suffire, ça ne servirais a rien si elle en mettait sur le front ou même sur le nez, ce n’est pas là qu’il a mal.

Après quelque minutes, Archibald lui fait comprend qu’il ne sent plus rien, elle prit une bassine et l’a rempli d’eau tiède, à l’aide d’un gant de toilette en lui retiras ce qu’elle avait mis sur sa peau plus tôt. Elle eut un petit rire, cela lui fait un petite barbe verte, ça lui allait pas du tout. Une fois retirer, elle mit sa petite main sur sa joue, il ne réagit pas, la moitié de sa tête est complétement endormi, elle devait commencer à remettre sa mâchoire en place. Elle pris des gants à usage unique, avec ces mains, elle essaye de pousser sa mâchoire inférieur de façon à la remettre en place, avec sa force de mouche, elle avait réussi à peine de la bouger, son esprit viens a la ressources et pousse à son tour avec elle, tout doucement sa mâchoire se remit en place.

Elle fut heureuse de pouvoir enfin le guérir, à l’aide d’un bâtonnet en bois elle regarde l’intérieur de sa bouche. Ils a de très belles dents, c’est déjà bien mais ce qui est mieux c’est que tout allait parfaitement bien, ce qui l’étonne c’est qu’il n’a pas perdu de dents alors qu’il a eu un fameux choc. Il est plus robuste qu’elle le pensait, elle sourit et lui dit d’une voix apaisante : « Tout s’est passé à merveille, si tu en as envie tu peux te reposer un petit moment. »

Dans cette pièce, la joie fut au rendez-vous, il est émerveiller pour le travail qu’elle a fait pour sa mâchoire, elle fut heureuse de le voir ainsi, mais il devait ne pas trop s’agiter comme cela. Il risque de se faire à nouveau mal et on devrait retourner à la case départ. Il bouge sa mâchoire de droite à gauche, elle eut un rire gêner, elle espère qu’il ne va pas faire carrément une fracture de la mâchoire si il continue à la bouger, il poursuit :

« Tu es douée, tu fais ça depuis longtemps ? J'veux dire, tu connais des trucs en médecine tout ça ? » Elle fut surprise qu’il soit aussi curieux qu’elle, ça leur fait un point commun. Cela l’amuser beaucoup, c’est vrai que vu comme cela, elle a l’air de quelqu’un d’ordinaire mais elle cache bien son jeu. Elle n’a pas pu s’empêcher de dire : « Je ne suis pas du genre à raconter ma vie mais ce don de guérir fait partit de mon pouvoir, donc depuis ma naissance, je suis capable de soigner n’importe qui. Au niveau de la médecine, j’ai appris grâce à mes plantes et mon esprit, il m’a appris des tant de choses en si peu de temps. On peut dire que plus rien n’a de secret pour moi » Elle ne se vante pas, non, ce n’est pas son genre mais elle adore qu’on lui pose ce genre de questions, elle aime savoir que les personnes qu’elle guérit s’intéresse a ce qu’elle fait.

Il sortit du lit, il est debout, on dirait qu’il vient de dormir pendant des heures, il est déterminer à se rebattre. Elle est étonnée, elle le veut pas qu’il lui arrive autre chose, elle se mise debout et lui dit en levant la tête pour le percevoir : « ça serait mieux que tu ne pas bat pas ou autre pendant au moins trois jours le temps que cela se guérissent complètement. Je ne veux pas te revoir le lendemain avec un bras cassé ou même une jambe. Ce n’est pas que je ne t’aime pas mais cela serais malheureux de te voir souffrir à nouveau. »

Ah, c’était ce fameux Zed qui lui avait mis ce coup brutale, il a plus de force qu’il en a l’air, pourtant elle ne pense pas que ce soit une brute, il n’a surement pas fait exprès. Elle rit de son patient qui est toujours prêt à partir à l’aventure, elle ne pense pas que ce soit le genre de mec à rester enfermer chez lui, même si il fait moins quarante degrés, il serait à moitié à poil. Elle allait le laisser tranquille cette fois, mais elle fit interrompit par l’homme qu’elle venait de remettre sur pied :

« Tu me parles de cette petite chose qui est toujours avec toi ? Non parce qu'il est vraiment cool.... J'aime bien. » Cela l’étonne de plus belle, elle n’avait jamais vu une personne aussi curieux et fasciné à la fois. Au moins, il s’intéresse à sa personne et en plus de ça, de son petit esprit de la forêt, qui est timide tout comme elle. Il est toujours percher son épaule, il aime cette petite place ou il peut regarder ce qui se passe autour de lui, il fut gêner et ravis du compliment qui vient d’entendre de la bouche de ce jeune homme, mais lui dit d’une voix assez simple :

« Je suis Daiki, un esprit de la foret, j’ai été élue pour être son protecteur et j’ai exactement le même pouvoir qu’elle, je ne suis pas le seul de mon espèces, j’ai toute une famille qui se cache dans les forêt, il n’ose pas découvrir la vie en dehors de leur cachette. » Il espère avoir bien répondu à sa question, il aime bien ce type, il l’inspire confiance, il sait qu'il ne va pas aller dans la forêt et manger tout cru sa famille. Elle rit de la prestation de son ami, elle est fière qu’il est pris les devants, ce qui est rare.
 

 
On apprend des choses tous les jours et ce fut son cas, c’est vrai que peu de personnes avait vu ce petit peuple et elle n’en parle pas beaucoup, un jour peut-être, il pourra les voir de ses propres yeux. Il gratouille un peu la tête en la remerciant de lui avoir replacé sa mâchoire, en tous cas il peut parler normalement sans être en train de galérer pour dire une phrase. Elle le regarde aller jusqu’à la sortie, il ne voulait pas la déranger, enfin c’est ce qu’il croit, elle n’avait rien à faire, cela lui as permis de faire autre chose que glander, assise sur une chaise. Elle n’avait rien à faire justement, pourquoi pense-t-il cela ? Elle aimerait tant qu’il y a une file de personnes qui l’attend en dehors de cette pièce mais c’est tout sauf ça.

C’est vrai qu’elle s’entraine beaucoup avec son pouvoir de guérison dans cette pièce, elle voulait s’améliorer pour montrer que ce n’est pas quelqu’un de faible, son manque de confiance en elle ne l’arrange pas. Il fallait qu’elle connaisse d’autre remèdes, les blessures, ça va mais les maladies c’est encore autre chose, il fallait qu’elle se repère à travers de ses plantes. Elle ne savait pas quoi lui répondre, et si c’était lui qui été occupé ? Il avait surement quelque chose de prévu, sans qu’il puisse faire un pas en avant, elle poursuit : « Tu sais, je n’avais personne à part toi, donc on ne peut pas dire que je suis si occupé que cela, c’était peut-être moi qui te dérange, vu que tu n’as plus besoin de moi. » Mince, elle n’est fait qu’à sa tête et elle peut se trouver vraiment blessante des fois, elle voulait voir cette réaction, voir si il serait capable de cogner juste par cette remarque, au moins elle a attiré son attention.