Quand le professeur Callaghan l’approcha en lui disant que le premier cours de duel serait avec Kazimir, puisque celui-ci l’avait convoqué, Artemis fronça les sourcils en croyant à une blague.   Personne d’assez saint d’esprit ne pouvait vouloir un duel avec le garçon sans limite. Car oui, Artemis n’avait pas de limite lors des combats et des duels. Mais c’était Kazimir et ce môme avait une case en moins. Il avait donc décidé de prendre son bâton de métal rétractable puis de se rendre au simulateur. Une fois là-bas, il entra en plissa les yeux sous la force du vent, du tonnerre qui grondait et de l’endroit glissant où ils se retrouvaient.

Il posa son regard sur Kazimir puis fronça les sourcils un moment, en plus, il allait devoir hurler pour ce faire comprendre, sympa. Dans un grognement – qui tomba pile en même temps qu’un grondement de tonnerre – le jeune homme se retourna vers son adversaire.

« TU AS D’EXCELLENTES IDÉE COMME ÇA? QUE JE T’ÉVITE PENDANT UN TEMPS. »

Qu’est-ce qu’il racontait cet abruti ? Le jeune homme fronça les sourcils un moment puis leva les yeux vers le ciel, pas la peine de revenir sur le sujet, de toute façon Kazimir ne comprenait rien du tout. Dans un soupire, il posa le regard sur l’arbre plus loin qui semblait prendre en feu… C’était à la fois étrange et dangereux. L’idée d’user de son bâton de métal lui passait, pas question qu’il attire la foudre et qu’il soit foudroyé hein.

Sous cette pensée, il releva les yeux quand Kazimir s’amusa à reprendre une scène de Narnia puis plissa les yeux en … Esquivant tout simplement l’attaque, regardant le jeune homme qui manqua de perdre pieds. Kazimir dû sautiller pour retrouver son équilibre.

« Ouais, tu devrais masser tes tempes à la place … » Un sarcasme dit dans un soupire bien sentit.

Les deux pieds dans la boue, le jeune homme grogna puis serra les poings en s’approchant du jeune homme, autant faire un combat non? Un duel entre les deux, une fois tout près, il chercha à lui foutre un coup dans les côtes, mais pas que ça, il tenta un croque en jambe question de le faire tomber tête première dans la boue.

« Non merci, je vais le faire moi-même. » Rétorqua le jeune homme en repoussant Kazimir, Artemis commençait à croire que ce n’était pas que de la boue, une douce odeur s’échappait aussi de l’endroit. Après tout, ils étaient dans une clairière ou quelque chose comme ça. Dans un soupire, il sursauta quand il sentit les serres du jeune homme contre son épaule, mais il lui ficha un coup de poing directement sur le poignet, se libérant ainsi de l’étreinte.

« Ok, tu veux aussi que nos dons s’en mêle ? »

Il regarda le jeune homme un moment puis ferma les yeux en cherchant sa concentration. Il ne voulait pas le faire mourir, quoi que, ça serait une idée. Un petit sourire en coin suite à cette pensée, Artemis réouvrit les yeux puis claque dans ses mains en créant une onde de choc assez puissante qui pouvait propulser son adversaire à plusieurs mètres de là.

C'était un duel intéressant, réellement. Ce jeune homme aux cheveux blonds avait le chic pour dire des conneries et c'était à la fois très amusant et un peu lassant. Pas surprenant que son adversaire soit aussi pokerface. Eugene observait le duel depuis là pièce même du simulateur, croisant les bras contre le torse en haussant les sourcils à chaque fois que le jeune homme aux cheveux blanc trouvait le point parfait pour son attaque.

Ce n'avait pas été un duel très impressionnant, l'utilisation des dons avait été minime, mais cela avait tout de même été très intéressant. Une fois que Kazimir vola sans ses ailes, le mage s'approcha des deux adolescents, posant une main contre l'épaule du blond et l'éloigna un peu du jeune albinos.

« Beau duel. On vois que certaines personnes s'y connaissent et que d'autres s'amuse. » Il posa son regard sur Kazimir et lui tapota l'épaule un moment. « Artemis, c'est ça? Je t'accorde un niveau supplémentaire. Kazimir, je crois? C'étais bien tenté, mais il va falloir revenir si tu veux un niveau dans mon cours, cependant, je t'offre ceci. » Il lui tendit 15 rubis dans une bourse. « Courage. Allez vous pouvez partir now ! »