On ne peut pas tomber plus bas que par terre. [Pv - Camille]

Posté le 20.05.15 23:18 par Invité.

On ne peut pas tomber plus bas que par terre.

Haru & Camille.

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Elle lui avait dit qu’un jour, ils partiraient a l’aventure tous les deux, et ce jour est arrivé, dans sa chambre, elle prépare son sac, il met divers objets comme : de la nourriture cela est obligatoire pour elle, des bouteilles d’eau, une lampe torche, une corde avec un grappin au cas où il faut escaler une montagne. Ce sac ne pèse pas trop lourd, c’est idéal pour ne pas avoir du mal à marcher et s’arrêter tous les cinq minutes à cause des choses qu’elle amène inutilement. Pas question de mettre son kimono, elle ne veut en aucun cas l’abimer, elle met quelque chose de simple, un vieux débardeur de couleur verte et un short noir, elle est enthousiaste de passer cette journée avec son ami Camille, justement vu qu’elle est prête, elle va toquer à sa porte. Au bout de quelques minutes, elle aperçoit sa petite tête, pas son corps, juste sa tête, il semble qu’il vient de se réveiller, alors qu’on est en début d’après-midi, elle laisse échapper un léger soupir, les hommes, c’est tous les même, ils ne sont jamais à l’heure quand il le faut. Le jeune homme regarde un peu partout autour de lui, gêner, il ne savait pas trop quoi lui a part :

« Salut, euh je … je suis vraiment désolé, attend moi la quelques minutes. » Elle lui rend son salut et soupire de plus belle, l’homme ferme la porte, elle espère qu’il ne met pas trois plombes. Quelques minutes passe, le voilà tout beau tout propre, avec sa peau verte, elle adore la couleur de sa peau, si elle le pouvait, elle le mangerais bien tout cru mais il trouverais cela vraiment déplacé, on va dire qu’elle garde cela pour elle. Il semble avoir aussi un petit sac sur son dos, il a prévu a tout, c’est déjà ça, elle ajoute en souriant : « Je vois que tu t’est bien préparer, je suis assez fière de toi. » Elle veut le taquiner un petit peu, il sait très bien qu’il ne doit pas prendre ses propos trop à la légère, il a un regard gêner malgré tout. Ils sortent tous les deux de l’établissement, elle regarde ce temps magnifiquement ensoleillé, malgré qu’il fait chaud, la journée est juste parfaite. Ils doivent déjà se rendre dans la forêt pour aller vers le lac, ils ont commencés à marcher pendant un long moment, ils doivent reprendre leurs souffles et aussi leurs jambes qui se font lourdes. Assis sur un tronc d’arbre, son petit esprit remarque de petites fraises des bois près de l’arbre, elle se lève et va examiner la plante, tout semble normal et les fruits qui sont dessus sont prêts à être manger, ce ne sont pas des paroles en l’air, elle s’y connaît en plante, en même temps c’est son don. Elle en mange une et en donne un morceau a son petit compagnon de bataille, elle apprécie vraiment ce gout exquis qui fond dans la bouche, elle en cueille quelque une et en propose à son amie qui accepte volontiers, il fait un grand sourire, cela lui a fait plaisir, elle sourit à son tour, elle est heureuse de l’avoir fait sourire au moins une fois, c’était difficile parfois pour lui.

En reprenant la route, elle ne put s’empêcher de regarder derrière elle, son ami est à la traine, quelque chose doit le préoccupé, en regardant devant elle, elle tombe nez à nez avec un ours brun, qui semble être déchainé par la vue de cette fille. Elle prend peur, elle recule délicatement mais bascule en arrière à cause d’une racine qui est là au mauvais endroit, au mauvais moment, il n’était pas seul, un petit ourson l’accompagne aussi, elle se retrouve par terre devant les bêtes féroce qui sont prêts l’attaquer d’un moment à l’autre.

Posté le 20.05.15 23:50 par **Camille O. Owen**.

………
………
…… !
On toque à ma porte.
Pourquoi. Comment. Qui ose me réveiller ? Qui se risque à me tirer des bras de Morphée ? Qui me sort de ma torpeur ? Qui… Bon ok je vais ouvrir. Je m’enroule dans ma couette comme un burrito. Mes camarades de chambres ne sont pas là mais ils m’ont laissé dormir, c’est plutôt sympa. Enfin. A pas trainants, j’atteins la porte. Je l’ouvre. Personne. Bah ? Oh. Je baisse les yeux, et là qui je vois ? Haru ! Ah oui merde.

« Salut, euh je… je suis vraiment désolé, attends-moi là quelques minutes. »

J’avais oublié cette histoire d’aventure tiens. La petite blonde avait insisté, et je ne me sentais pas le cœur de lui refuser ça, elle était trop chou. Un peu précipitamment, je referme la porte, je jette ma couverture sur mon lit, et je me dépêche de me préparer. C’est incroyable, apparemment midi est déjà passé ? Faut que je mange un truc je vais pas tenir sinon. Je m’empresse d’engloutir un paquet de gâteaux qui trainait là, puis je sors en embarquant un sac avec à manger dedans. Encore. J’ai aussi un briquet et mes couteaux, on sait jamais.

« Je vois que tu t’es bien préparé, je suis assez fière de toi. »

Je lui offre un sourire d’excuses. J’aurais sans doute dû mettre un réveil.

« Haha, très drôle. On y va ? »

Et puis on sort. Et on marche. Encore et encore. Je baille de temps en temps ; je viens juste de me réveiller et je pense que ça se voit. Finalement, on s’arrête pour faire une pause. Je regarde Haru du coin de l’œil tandis qu’elle farfouille dans les plantes. Elle me donne ce qui ressemble à une fraise sauvage, et je l’accepte sans hésiter en souriant ; il me semble qu’elle s’y connait en plantes, alors je peux avoir confiance.

Quand on reprend la marche, Haru semble requinquée par ses fraises et avance d’un pas vif. Et moi, j’ai vu un mouvement du coin de l’œil. Surveillant les alentours, je ralentis le pas. C’est alors que je le vois ; énorme. Un ours. Je savais même pas que c’était possible d’en croiser dans le coin, merde. Je grimace. J’ignore si l’ours nous a vus, mais il faudrait que j’alerte Haru quant à la situation.

« Haru… Haru ! » je l’appelle en chuchotant ; elle ne m’entend pas. C’est alors que l’ours fait demi-tour. Vigilant, je reste en arrière et je scrute les sous-bois. Puis j’entends Haru se casser la gueule. En quelques enjambées, je me trouve près d’elle. En fait, on n’est pas en très bonne posture, mais j’imagine que si on peut battre les monstres de l’école, on peut éloigner un ours ?

« On est peut-être sur son territoire. Je propose qu’on s’en aille discrètement, s’il veut bien nous laisser partir. » je lance à voix basse tout en tendant la main à la petite blonde pour l’aider à se relever. Trop menaçantes, ces bestioles. Ça me tente pas trop. Quelle bonne idée on a eue de partir à l’aventure.

Posté le 23.05.15 0:16 par Invité.

On ne peut pas tomber plus bas que par terre.

Haru & Camille.

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Malgré qu’il l’appelle depuis un moment, elle ne fait pas attentions a ses appels, elle est trop concentré sur la bête qui l’observe, tout d’un coup, l’ours et le petit ourson partit à travers les bois, elle ne sait pas la raison de son départ. Elle est sauvée, elle ne peut pas utiliser son pouvoir sur ce genre d’animal, il aurait déchiqueté ses pauvres plantes à coup de griffes, elle ne voulait pas tenter le diable, l’ours aurait bien pu l’apprécier, les apparences sont trompeuses. Alors qu’elle est toujours sur le sol, son camarade viens près d’elle, en se mettant à sa hauteur, il lui fait une proposition : « On est peut-être sur son territoire. Je propose qu’on s’en aille discrètement, s’il veut bien nous laisser partir. » C’est vrai qu’il a raison, il prend sa main pour se relever de sa chute, ce qui la fait rougir de honte, elle est vraiment tomber comme une merde, elle secoue ses vêtements pour enlever la terre qui se trouve dessus et remarque une petite égratignure au niveau de l’arrière de sa jambe gauche, elle entoure la partie ou se trouve la plaie, de petites fleurs et de petites plantes, elle ne veut pas que sa s’infecte ou qu’elle choque une quelconque maladie. Elle est prête à reprendre la route, elle continue leurs chemin, et ils aperçoivent rapidement le lac tant recherché : « Nous sommes enfin arrivée, il nous reste plus qu’à le traverser. » Le paysage est glaciale, un brouillard s’installe dans l’atmosphère, le ciel se couvre de nuage, il va bientôt pleuvoir, on ne voit pas plus le bout du lac. Est-ce que cela vaut la peine de traverser ce lac, ou il peut s’abriter si la pluie commence à tomber sur leur tête, elle a vérifié la météo, il doit fait chaud et faire un temps des plus splendides mais c’est tout sauf le cas pour le moment. Elle commence à se mordre les lèvres, elle se dit que c’est sa faute, elle n’aurait jamais dû partir à l’aventure dans ses conditions mais quelques part, c’est étrange que ce temps change aussi soudainement.

Posté le 25.05.15 11:09 par **Camille O. Owen**.

Maintenant que l'ours et son petit nous avaient faussé compagnie, nous n'avions plus qu'à marcher pour nous retrouver plus ou moins en sécurité. Toujours sur mes gardes, je décide d'ouvrir la voie, après avoir constaté que tout allait bien pour Haru. Nous continuons notre chemin, vigilants, quand enfin nous arrivons au lac. Le paysage est assez mystérieux, couvert de brume comme il l'est, et au bout du lac insondable. Lac qu'il nous faudra traverser, selon les dires de Haru. Peut-être qu'elle a mémorisé le parcours qu'on devrait faire avant d'atteindre notre destination ? Plus tard, elle pourrait travailler dans une agence de tourisme cette fille tellement elle a tout prévu.
Sauf peut-être la météo, qui menaçait de virer au désastre.

« Ca m'a plutôt l'air mal parti. » je marmonne, le regard fixé au loin, après qu'elle ait annoncé la suite du programme. Les nuages menaçants surplombent l'horizon, et j'ai bien l'impression qu'une grosse drache s'annonce.Que faire ? Je jette un regard à Haru ; peut-être qu'elle a prévu un plan de secours. Mais elle affiche une mine sombre, semble un brin mal à l'aise, et a un air un peu coupable. Ne me dites pas qu'elle s'en veut pour la météo. Ce serait bien son genre ça. Elle n'y est pour rien.

« T'inquiète pas, petite fille. Soit ça passe, soit on rentre. Te rends pas malade pour ça, on aura d'autres occasions. A toi de voir. » dis-je en lui caressant les cheveux, pour la rassurer. Elle sait très bien que je ne vais pas la laisser toute seule, et que je ne vais pas lui en vouloir si par des circonstances aléatoires notre promenade devait être remise au lendemain. On n'a pas d'influence sur le temps qu'il fait, alors en vouloir à quelqu'un pour ça, c'est pas mon genre.

Posté le 26.05.15 20:33 par Invité.

On ne peut pas tomber plus bas que par terre.

Haru & Camille.

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Oui, c’est vrai que c’est mal partit, mais elle ne veut en aucun cas baisser les bras devant un tel obstacle, après tout, ce n’est que de l’eau, ce n’est pas comme si le ciel allait nous tomber sur la tête. Elle réfléchit, tellement qu’elle provoque un mal de crâne énorme, ils ne peuvent pas faire demi-tour après avoir parcouru autant de chemin, elle ne veut pas. Elle se mise assise à la recherche de quelque chose qui peut les protéger dans son sac, mais rien n’est utile pour ce genre de situation, ça craint fortement. Il remit son sac sur son dos et son ami poursuit dans ses propos : « T'inquiète pas, petite fille. Soit ça passe, soit on rentre. Te rends pas malade pour ça, on aura d'autres occasions. A toi de voir. »Il lui caresse le dessus de sa tête mais elle peut le tuer rien qu’avec le regard menaçant qu’elle vient de lui lancer. Elle est crispée, elle en est presque vexée car elle doit prendre la décision seule et le fait qu’il l’appelle ‘’petite‘’ n’arrange guère les choses, elle a assez attendu ce jour et elle en peut plus d’attendre malgré qu’elle peut se montrer très patiente, quand elle veut. Elle sait très bien que tout ce qu’il veut c’est de rentrer dans sa chambre et rester en caleçon au fond de son lit moelleux toute la journée, enfin c’est ce qui laisse paraitre aux yeux de la jeune fille. Elle s’avance sur le ponton, regardant son ami d’un air furax alors que lui ne comprend pas tout à fait ce qui se passe et crie : « Tu sais, tu peux rentrer, je ne veux en aucun cas t’obliger à me suivre dans mes idées loufoques, mais je sais que tu veux être n’importe où sauf ici en ma compagnie. » Elle remarque près d’elle, une barque avec une rame de chaque côté, elle est assez spacieuse et peut supporter n’importe qu’elle tempête. Elle met un pied pis l’autre pour ensuite s’installer sur la barque.

» CDC #04 ─ Zedekiah B. Kidd & Camille O. Owen
» CDC #01 ─ Camille O. Owen & Kazimir P. Krall
» CDD #1 - Krystall Merridóttir VS Camille O. Owen
» [COURS PRIVÉ CAMILLE] Il est temps de passer aux choses sérieuses.

On ne peut pas tomber plus bas que par terre. [Pv - Camille]

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